Protein A Nutrient of Prime Importance FR

Les protéines jouent des rôles diversifiés dans l’organisme et sont essentielles à la santé. Avec les graisses et les glucides, elles constituent la troisième catégorie de macronutriments de notre alimentation. Le mot « protéine » vient du grec prôtos qui signifie premier, essentiel. Pendant longtemps, les chercheurs ont placé la protéine sur le plus haut piédestal. On trouve des protéines dans toutes les cellules du corps humain.

Elles sont nécessaires à la réparation et au maintien des tissus corporels, à la création des enzymes et de certaines hormones, à la formation des anticorps et au transport de l’oxygène. Les plantes ne fournissent pas seulement les protéines dont nous avons besoin pour vivre en santé ; elles réduisent aussi bon nombre des risques que présente pour la santé la consommation de viande animale.

Autrefois, les protéines végétales représentaient une catégorie de deuxième ordre et étaient jugées inférieures aux protéines d’origine animale de premier plan, mais cette distinction a maintenant été généralement écartée.

– The Lancet, éditorial. 28 nov. 1959


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Heart icon with two hands full of radishes.

Les protéines ne sont pas toutes identiques

Il fut un temps où les protéines animales étaient jugées « supérieures » parce qu’elles offraient tous les acides aminés nécessaires en un seul tenant, de sorte que l’organisme peut les utiliser rapidement. Toutefois, la lente synthèse des protéines végétales est en fait plus favorable. L’accélération des fonctions du corps revient à accélérer le vieillissement ; c’est un peu comme appuyer à fond sur l’accélérateur.

Même si les protéines ne sont pas toutes présentes dans une seule plante, il reste que les plantes contiennent toutes les protéines dont nous avons besoin. En outre, elles nous procurent des fibres, des acides gras essentiels et un large éventail de vitamines, de minéraux, d’antioxydants et d’autres nutriments bénéfiques.

Icon showing animal proteins take 11 times the energy to produce.

Le développement durable : un problème complexe

Déjà, en 1971, on pouvait lire, dans un succès de librairie intitulé Diet for a Small Planet, que les émissions de gaz à effet de serre découlant de la consommation de viande de ruminants était, en moyenne, de 19 à 48 fois plus grandes que celles de la consommation d’aliments riches en protéines végétales. De plus, la production de protéines animales entraîne une consommation d’énergie bien plus grande. En moyenne, il faut 11 fois moins d’énergie pour produire des protéines végétales. Il n’est cependant pas nécessaire de devenir végétarien pour faire sa part. Chaque fois que vous privilégiez un aliment d’origine végétale, vous contribuez à la solution.

Plants can be a renewable source of protein.

Les protéines peuvent constituer des ressources propres et renouvelables

Les cultures alimentaires requièrent moins de ressources naturelles que l’élevage du bétail. Nous pourrions augmenter radicalement l’offre alimentaire mondiale simplement en réorientant les 16 principales cultures destinées à l’alimentation du bétail et à la production de biocombustible vers la consommation humaine. Une étude a conclu qu’un tel changement permettrait d’augmenter de 28 % les aliments1.

Il en résulterait aussi une baisse importante des émissions de gaz à effet de serre par la machinerie, de la pollution par les oxydes d’azote des engrais et du gaz méthane produit par les animaux. Les plantes représentent véritablement la voie vers une journée plus verte, une journée végétarienne ou VegiDay.

1 Foley JA, Ramankutty N, Brauman KA, Cassidy ES, Gerber JS, Johnston M, Mueller ND, O'Connell C, Ray DK, West PC, et al. Solutions for a cultivated planet. Nature 2011;478:337–42.